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Édouard Van Beneden nait le 05/03/1846 à Louvain et décède le 28/04/1910 à Liège.

À la suite d’études à l’Université catholique de Louvain, il obtient le grade de docteur en sciences naturelles en 1867. N’ayant pas obtenu un poste de professeur de physiologie à l’Université catholique de Louvain, il est engagé par l’Université de Liège comme chargé de cours de zoologie et d'anatomie comparée en 1871. Il prend en charge les cours du Professeur Théodore Lacordaire décédé en 1870. Il est nommé professeur en 1874 et devient titulaire de la chaire de zoologie. Il donne, entre autres, les cours d’« embryologie », de « zoologie » et d’ « anatomie et physiologie comparées ».

En 1873, il crée un laboratoire de microscopie. Avec le Professeur Charles Van Bambeke (Université de Gand), il fonde la revue Archives de biologie dans laquelle ses recherches et celles de ses étudiants sont publiées. À partir de 1879, il supervise l’édification de l’Institut de Zoologie inauguré en 1888. L’Institut porte son nom à partir de 1920.

Édouard Van Beneden est mondialement connu pour sa découverte de la méiose (processus de division cellulaire) dans les années 1880.

Sources : https://200.ulg.ac.be/vanbeneden.html https://www.uliege.be/cms/c_9853171/fr/edouard-van-beneden

Le 30/06/1893, la Loi de l’enseignement supprime les écoles spéciales (École des Arts et Manufactures et des Mines) pour aligner leur fonctionnement sur celle des facultés. Elles cèdent la place à la faculté Technique qui est, également, désignée sous l’appellation d’École spéciale des Arts et Manufactures et des Mines.

Elle délivre les diplômes d’ingénieur des mines, d’ingénieur des constructions, d’ingénieur métallurgiste, d’ingénieur chimiste, d’ingénieur électricien et d’ingénieur mécanicien. La Loi de 1929 légalise ces diplômes (celui d’ingénieur des mines l’avait déjà été avec la Loi de 1890).

De nouveaux grades sont créés par la suite : ingénieur mécanicien en aéronautique (en 1927), ingénieur des constructions coloniales (en 1928) et ingénieur radioélectricien (en 1930).

En 1937, la faculté Technique change de dénomination et devient la faculté des Sciences appliquées.

Source : Halkin, L-E. et Harsin, P. éd., Liber memorialis : L'Université de Liège de 1867 à 1935, t. 1, 1936.

Le CRAU (Centre de Recherches en Architecture et en Urbanisme) est un centre de recherches créé par Jean Englebert en 1967 dans la Section « Ingénieur civil Architecte » de la Faculté des Sciences appliquées de l’Université de Liège.
Fonctions et activités:
Le CRAU est habilité à réaliser des prestations rétribuées pour des tiers, sous la garantie générale de l’Université et sous la direction d’une personne nommément désignée en fonction du projet.
Ses missions dans les domaines de l’architecture, de l’ingénierie, le design, l’urbanisme, l’aménagement du territoire et l’environnement sont :

• Recherches technologiques et méthodologiques appliquées
• Conception d’avant-projets et de projets
• Élaboration de règles et de normes
• Programmation et planification
• Organisation de cours de post-formation pour cadres
• Assistance technique
• Expertises

La faculté est supprimée entre 1830 et 1835.

Jean Hoyoux nait le 03/06/1915 à Herstal et décède le 12/12/2006.

À la suite de ses études à l’Université de Liège, il obtient le grade de licencié en histoire en 1937 et celui de docteur dans la même discipline en 1948. Sa carrière, à l’Université de Liège, débute en 1945 par sa nomination comme assistant du Professeur Paul Harsin. Il est charge du cours « Histoire de Belgique ». Après avoir obtenu le diplôme de bibliothécaire-bibliographe en 1946, il rejoint la Bibliothèque générale de l’Université en qualité de bibliothécaire. Il en devient le Conservateur à partir de 1969.

Source : Stiennon, J., « Hommages à Jean Hoyoux », in Mélanges en l’honneur de Jean Hoyoux, Annuaire d’Histoire liégeoise, n°31, 2001.

« Après l’obtention du titre de licencié en histoire de l’art et archéologie à l’Université de Liège en 1954, Pierre Colman débute sa carrière, d’abord, à l’Institut royal du Patrimoine artistique à Bruxelles, avant de rejoindre l’Université de Liège à partir de 1960. Il y défend, en 1962, une thèse portant sur « L’orfèvrerie religieuse liégeoise » et reçoit le titre de docteur en histoire de l’art. « Il y devint professeur associé en 1974, puis professeur ordinaire en 1976. Titulaire de la chaire d’Histoire de l’Art des Temps modernes, il y adjoignit la Technologie des arts plastiques, c’est-à-dire l’étude des modalités pratiques et concrètes de la création artistique. ». Il est admis à l’éméritat en 1996. »

Source : Dominique ALLART, Décès du professeur Pierre Colman, décembre 2023, https://www.transitions.uliege.be/cms/c_11487031/fr/deces-du-professeur-pierre-colman (consulté le 16/08/2024).

Émile Bertrand nait le 13/02/1872 à Etterbeek. Après des études moyennes à l’Athénée Royal d’Ixelles, il suit des cours à l’École Normale Supérieure des Sciences annexée à l’Université de Gand et obtient, en 1892, le grade de Professeur agrégé de l’Enseignement moyen du degré supérieur. Il acquiert le titre de Docteur en Sciences physiques et mathématiques – Ingénieur Électricien à l’Université de Liège en 1896.

Il enseigne, d’abord, à l’École des Mines de Mons de 1901 à 1908 le cours de Mécanique rationnelle, puis travaille dans le monde de l’industrie avant de rejoindre l’Université de Liège en 1911. De 1911-1919, il est répétiteur pour le cours d’Éléments d’analyse et de géométrie analytique. Il est nommé Chargé de cours en 1919 et Professeur ordinaire en 1920 pour le cours de Physique expérimentale.

Le 24 octobre 1929, le Professeur Émile Bertrand est assassiné par un étudiant.