Léon-Ernest Halkin nait le 11/05/1906 à Liège et y décède le 29/12/1998.
Après des études au Collège Saint-Servais, il poursuit ses études à l’Université de Liège dès 1923 et obtient le grade de Docteur en philosophie et lettres en 1927 et celui d’agrégé de l’enseignement supérieur en histoire en 1936.
En 1937, l’Université lui confie un cours nouvellement créé : histoire de la Principauté de Liège. À partir de 1938, il est chargé de donner les cours de notions de critique historique, d’institutions des Temps modernes et d’exercices et de critique historique appliqués à l’histoire moderne. À partir de 1943, il donne le cours facultatif d’encyclopédie de l’histoire, puis, dès 1963, celui d’histoire de l’humanisme et enfin à partir de 1969 celui d’histoire du christianisme. La publication de son cours de « Notions de critique historique » en 1951 connaît un grand succès.
Après avoir rejoint la Résistance en septembre 1940, la Gestapo l’arrête le 17/11/1943 et le fait incarcérer au camp de Breendonk, à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles ensuite, au camp de concentration de Dora et enfin à celui d’extermination de Nordhausen. Il est finalement libéré en 1945.
Soucieux de la question wallonne bien avant son incarcération par le Régime nazi, il poursuit son engagement en présidant dès 1945 l’Association pour le progrès intellectuel et artistique de la Wallonie. Il crée en 1950 le Comité belge d’histoire ecclésiastique qu’il préside jusqu'en 1968. Spécialiste d’Érasme, il co-dirige de 1965 à 1970 le Centre interuniversitaire d’histoire de l’humanisme et crée, en 1969, à l’Université de Liège, l’Institut d’histoire de la Renaissance et de la Réforme. Il préside, également, la Commission internationale d’histoire ecclésiastique de 1973 à 1980.
Sources :
Delforge, P. « Halkin, Léon-E », dans Encyclopédie du mouvement wallon, t. 2, 2000.
Genin, V., « Halkin, Léon-Ernest », dans Nouvelle Biographie nationale, t. 14, 2018, p. 138-141.