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- Persoon
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Louis Clermont nait le 08/04/1902 à Aywaille. Il s’inscrit à l’Université de Liège en 1919 et obtient le grade d’ingénieur civil des Mines en 1927.
 
  
  
  
   
    Louis Clermont nait le 08/04/1902 à Aywaille. Il s’inscrit à l’Université de Liège en 1919 et obtient le grade d’ingénieur civil des Mines en 1927.
Le 25/09/1816, le roi Guillaume Ier d’Orange décide la création d’un jardin botanique universitaire à Liège. En 1819, ce Jardin est installé dans l’ancien jardin particulier du Collège des Jésuites (actuelle place Cockerill). Dans les années 1820, l’aménagement de ce Jardin est confié à l’architecte Jean-Noël Chevron. Il est décidé, en 1836, de déplacer le Jardin botanique en raison de l’exiguïté des locaux de cours et de la réduction de sa superficie suite à l’édification de nouveaux bâtiments et d’un quai de halage le long de la Meuse. En 1838, la Ville de Liège achète 5 hectares de terrains dans le quartier du Bas-Laveu dans ce but. Les travaux d’aménagement, débutés en 1841, suivant le plan dressé en 1839 par l’architecte Julien-Étienne Remont, sont interrompus en 1843 en raison de problèmes financiers. Ils reprennent en 1881. L’inauguration du site a lieu en 1883. Le transfert du Jardin botanique au Sart Tilman se déroule entre 1968 et 1970. En 2001, le Jardin botanique est supprimé.
Source : de Selliers de Moranville, M. et Destinay, P., Histoire ancienne et récente du Jardin botanique de Liège, s.d. https://botaniqueliege.be/histoire/ (consulté en septembre 2024).
École supérieure de Sciences commerciales et économiques
L’arrêté royal du 15 mai 1934 réorganise l’École spéciale de Commerce, créée et annexée à la Faculté de Droit par un arrêté royal du 11 octobre 1906, en École supérieure de Sciences commerciales et économiques. Elle est reste annexée à la Faculté de Droit.
Henri Fredericq nait le 11/06/1887 à Liège et y décède le 11/12/1980.
Fils du Professeur Léon Fredericq, il obtient le grade de docteur en médecine à l’Université de Liège en 1912.
Sa carrière à l’Université de Liège débute en 1912 comme assistant. Durant la 1re Guerre mondiale, il s’engage comme volontaire. Il rejoint l’Université de Gand en 1919 en tant que chargé de cours puis professeur extraordinaire en 1921. Durant l’année, il est transféré à l’Université de Liège pour donner le cours de « Physiologie » devenu vacant suite à l’éméritat de son père. En 1923, il est nommé Professeur ordinaire et devient titulaire de la chaire de « Physiologie ». Il est nommé Recteur entre 1947-1950. Il est admis à l’éméritat en 1956.
« Ses recherches ont porté dans les domaines de l’élucidation des mécanismes de la transmission neuro-musculaire, de l’examen des fonctions myocardiques et de l’analyse des médiateurs des systèmes nerveux autonomes. En synthèse, il ouvert la voie à la chimie physiologique. »
Source : https://www.uliege.be/cms/c_10573733/fr/henri-fredericq
Léon-Ernest Halkin nait le 11/05/1906 à Liège et y décède le 29/12/1998.
Après des études au Collège Saint-Servais, il poursuit ses études à l’Université de Liège dès 1923 et obtient le grade de Docteur en philosophie et lettres en 1927 et celui d’agrégé de l’enseignement supérieur en histoire en 1936.
En 1937, l’Université lui confie un cours nouvellement créé : histoire de la Principauté de Liège. À partir de 1938, il est chargé de donner les cours de notions de critique historique, d’institutions des Temps modernes et d’exercices et de critique historique appliqués à l’histoire moderne. À partir de 1943, il donne le cours facultatif d’encyclopédie de l’histoire, puis, dès 1963, celui d’histoire de l’humanisme et enfin à partir de 1969 celui d’histoire du christianisme. La publication de son cours de « Notions de critique historique » en 1951 connaît un grand succès.
Après avoir rejoint la Résistance en septembre 1940, la Gestapo l’arrête le 17/11/1943 et le fait incarcérer au camp de Breendonk, à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles ensuite, au camp de concentration de Dora et enfin à celui d’extermination de Nordhausen. Il est finalement libéré en 1945.
Soucieux de la question wallonne bien avant son incarcération par le Régime nazi, il poursuit son engagement en présidant dès 1945 l’Association pour le progrès intellectuel et artistique de la Wallonie. Il crée en 1950 le Comité belge d’histoire ecclésiastique qu’il préside jusqu'en 1968. Spécialiste d’Érasme, il co-dirige de 1965 à 1970 le Centre interuniversitaire d’histoire de l’humanisme et crée, en 1969, à l’Université de Liège, l’Institut d’histoire de la Renaissance et de la Réforme. Il préside, également, la Commission internationale d’histoire ecclésiastique de 1973 à 1980.
Sources :
Delforge, P. « Halkin, Léon-E », dans Encyclopédie du mouvement wallon, t. 2, 2000.
Genin, V., « Halkin, Léon-Ernest », dans Nouvelle Biographie nationale, t. 14, 2018, p. 138-141.