- NA 00059
- Persona
- ...-1986

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Registro de autoridad- NA 00086
- Persona
- 1872-1955
Léon Halkin nait le 28/12/1872 à Liège et décède à Esneux le 03/09/1955.
Après des études à l’Athénée royal de Liège, il poursuit sa formation à l’Université de Liège et obtient le grade de Docteur en Philosophie et Lettres en 1894. Il donne cours dans l’enseignement inférieur avant d’enseigner à l’Université de Liège dès 1900. Il dispense alors les cours de philologie latine, histoire et institutions grecques et romaines, épigraphie latine, archéologie romaine, histoire de la pédagogie et de méthodologie des langues anciennes.
Source : Poucet, J., Halkin, Léon, dans Nouvelle Biographie nationale, t. 7, 2003, p. 181-182.
- NA 00064
- Entidad colectiva
- 1819-2001
Le 25/09/1816, le roi Guillaume Ier d’Orange décide la création d’un jardin botanique universitaire à Liège. En 1819, ce Jardin est installé dans l’ancien jardin particulier du Collège des Jésuites (actuelle place Cockerill). Dans les années 1820, l’aménagement de ce Jardin est confié à l’architecte Jean-Noël Chevron. Il est décidé, en 1836, de déplacer le Jardin botanique en raison de l’exiguïté des locaux de cours et de la réduction de sa superficie suite à l’édification de nouveaux bâtiments et d’un quai de halage le long de la Meuse. En 1838, la Ville de Liège achète 5 hectares de terrains dans le quartier du Bas-Laveu dans ce but. Les travaux d’aménagement, débutés en 1841, suivant le plan dressé en 1839 par l’architecte Julien-Étienne Remont, sont interrompus en 1843 en raison de problèmes financiers. Ils reprennent en 1881. L’inauguration du site a lieu en 1883. Le transfert du Jardin botanique au Sart Tilman se déroule entre 1968 et 1970. En 2001, le Jardin botanique est supprimé.
Source : de Selliers de Moranville, M. et Destinay, P., Histoire ancienne et récente du Jardin botanique de Liège, s.d. https://botaniqueliege.be/histoire/ (consulté en septembre 2024).
- NA 00031
- Entidad colectiva
- 1817-1937
La faculté de Droit est créée, par le roi Guillaume Ier et l’Arrêté organique de l’enseignement supérieur dans les provinces méridionales du 25/10/1816, dans lequel elle est désignée par l’appellation de « faculté de jurisprudence ».
En 1937, elle change d’appellation et devient la faculté de Droit, d'Économie et de Sciences sociales.
Sa dénomination évolue avec le temps :
Faculté de Droit (1817-1937)
Faculté de Droit, d'Économie et de Sciences sociales (1937-1987)
Faculté de Droit, de Sciences sociales et de Criminologie (1987-…)
Source : Wautelet, P., « La Faculté de droit de l’Université de Liège. Notes historiques succinctes », dans Revue de la Faculté de droit de l’Université de Liège, n°1, 2017, p. 9-17.
- NA 00061
- Persona
- 1851-1935
« Léon Fredericq nait à Gand en 1851. Son père, le Dr César Fredericq, était un médecin renommé et auteur d’un traité de Botanique. Sa mère, Mathilde Huet, était la sœur du philosophe français François Huet. Son frère aîné, Paul Fredericq, fût professeur d’Histoire à l’Université de Liège, et le Dr Simon Fredericq, le cadet, fût également un médecin distingué. C’est dans ce milieu familial riche de talents variés et instruit que grandit Léon Fredericq.
Attiré très jeune par l’observation de la nature, il se dirige tout naturellement vers l’étude des sciences naturelles qu’il étudie à l’Université de Gand de 1868 jusqu’à l’obtention de son doctorat, en 1871. La même année Richard Boddaert, docteur en sciences naturelles et en médecine à l’Université de Gand, engage Léon Fredericq comme préparateur des cours de physiologie humaine et d'anatomie comparée. Il entreprend de plus des études de médecine qu’il termine en 1875.
En 1876, il obtient une bourse de voyage qui lui permet de recevoir une éducation approfondie aux méthodes de la physiologie de maitres étrangers. C’est dans les laboratoires de la Station Biologique Roscoff – située au Nord de la France - qu’il découvre les nombreuses possibilités d’études qu’offre la faune marine. A son retour, il travaille sur la coagulation du sang, apportant une contribution importante à l’étude de ce phénomène. Il se fait remarquer par Théodore Swann, qui le désignera par lui pour lui succéder dans sa chaire.
En 1879, Il reprend la chaire de Physiologie à l’âge de 28 ans. Très vite intégré dans sa ville d’adoption et à l’Université de Liège, il rencontre et épouse en 1881 Bertha Spring, sœur de Walthère Spring, grand chimiste et également professeur à l’Université de Liège. En 1887, il fonde l’Institut de physiologie à Liège. De 1885 à 1888, Léon Fredericq collabore avec l’architecte Lambert Noppius à la construction de l’Institut de physiologie, place Delcour en Outremeuse.
Considéré comme un pionnier dans le domaine de la physiologie, discipline alors en plein développement, on lui doit de nombreuses découvertes, notamment en ce qui concerne la respiration, la pression et la circulation sanguine, ou encore l’invention de l’oxygénographe. En physiologie marine, il découvre, entre autres, l’hémocyanine et l’autotomie.
En 1904, il crée - avec Paul Héger, fondateur de l’Institut de physiologie de Bruxelles - les Archives internationales de Physiologie où seront publiés les travaux du maître et de ses élèves et qui sera un des premiers canaux de diffusion de la médecine expérimentale francophone.
Son professorat se termine en 1921 et c’est son fils Henri Fredericq qui lui succède dans sa chaire professorale et à la direction de l’Institut de physiologie.
Léon Fredericq était également un amoureux de la région des Haute Fagnes. En 1924 il obtient des fonds du patrimoine de l'Université de Liège afin de créer une station scientifique – connue aujourd’hui sous le nom de Station de Recherches Scientifiques des Hautes Fagnes - à la Baraque Michel. Il sera ainsi à l’origine de la première station de recherche du Mont-Rigi.
Léon Fredericq décède en septembre 1935. »
Source : https://www.uliege.be/cms/c_11072869/fr/biographie-de-leon-fredericq (Auteur : Florence Voss)
- NA 00062
- Persona
- 1887 – 1980
« Né à Liège le 11 juin 1887, Henri Fredericq est un solide chaînon d’une tradition de compétence et de talent initiée par Theodor Schwann et son successeur Léon Fredericq, le père d’Henri, dans le domaine de la physiologie expérimentale.
Docteur en médecine en 1912, il est immédiatement promu assistant, et devient professeur à l’Université de Liège en 1921, après un intermède gantois, car il est chargé de cours à l’Université de Gand dès 1919. Pendant la Première Guerre mondiale, il fait partie des volontaires qui rejoignirent le front pour lutter contre l’envahisseur. Il accède à l’éméritat en 1956, après avoir laissé à la génération suivante un apport considérable à la connaissance scientifique. Ses recherches ont porté dans les domaines de l’élucidation des mécanismes de la transmission neuro-musculaire, de l’examen des fonctions myocardiques et de l’analyse des médiateurs des systèmes nerveux autonomes. En synthèse, il ouvert la voie à la chimie physiologique.
Il sera recteur de l’Université de Liège durant un mandat de trois ans, entre 1947 et 1950, époque de relance des activités universitaires liégeoises après la Deuxième Guerre mondiale, symbolisée par la reconstruction de l’espace du Val Benoît détruit par les bombardements. »
Source : https://www.uliege.be/cms/c_10573733/fr/henri-fredericq
- NA 00084
- Persona
- 1906-1998
Léon-Ernest Halkin nait le 11/05/1906 à Liège et y décède le 29/12/1998.
Après des études au Collège Saint-Servais, il poursuit ses études à l’Université de Liège dès 1923 et obtient le grade de Docteur en philosophie et lettres en 1927 et celui d’agrégé de l’enseignement supérieur en histoire en 1936.
En 1937, l’Université lui confie un cours nouvellement créé : histoire de la Principauté de Liège. À partir de 1938, il est chargé de donner les cours de notions de critique historique, d’institutions des Temps modernes et d’exercices et de critique historique appliqués à l’histoire moderne. À partir de 1943, il donne le cours facultatif d’encyclopédie de l’histoire, puis, dès 1963, celui d’histoire de l’humanisme et enfin à partir de 1969 celui d’histoire du christianisme. La publication de son cours de « Notions de critique historique » en 1951 connaît un grand succès.
Après avoir rejoint la Résistance en septembre 1940, la Gestapo l’arrête le 17/11/1943 et le fait incarcérer au camp de Breendonk, à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles ensuite, au camp de concentration de Dora et enfin à celui d’extermination de Nordhausen. Il est finalement libéré en 1945.
Soucieux de la question wallonne bien avant son incarcération par le Régime nazi, il poursuit son engagement en présidant dès 1945 l’Association pour le progrès intellectuel et artistique de la Wallonie. Il crée en 1950 le Comité belge d’histoire ecclésiastique qu’il préside jusqu'en 1968. Spécialiste d’Érasme, il co-dirige de 1965 à 1970 le Centre interuniversitaire d’histoire de l’humanisme et crée, en 1969, à l’Université de Liège, l’Institut d’histoire de la Renaissance et de la Réforme. Il préside, également, la Commission internationale d’histoire ecclésiastique de 1973 à 1980.
Sources :
Delforge, P. « Halkin, Léon-E », dans Encyclopédie du mouvement wallon, t. 2, 2000.
Genin, V., « Halkin, Léon-Ernest », dans Nouvelle Biographie nationale, t. 14, 2018, p. 138-141.
Institut agricole de l’État à Gembloux
- NA 00095
- Entidad colectiva
- 1860-1920
L’arrêté royal du 30/08/1860 crée l’Institut agricole de l’État à Gembloux. La formation de 3 année délivre le diplôme d'ingénieur agricole.
L’arrêté royal du 25/08/1897, prolonge la formation d’un an en créant trois sections. Les étudiants ont, dorénavant, la possibilité de se spécialiser :
- Section des Eaux et Forêt
- Section de Chimie et Industries agricoles
- Section d'Agronomie et d'Enseignement
L’arrêté du 14/08/1920 modifie l’organisation et la durée des études qui passent à 4 ans. Après une formation commune de deux ans, délivrant le grade de candidat ingénieur agronome, les étudiants se spécialisent durant deux ans. Ils peuvent choisir parmi six sections : Agronomie, Eaux et Forêts, Horticulture, Industries agricoles, Génie rural, Agronomie coloniale.
Le 14/8/1920, l’Institut agricole de l’État à Gembloux change d’appellation et devient l’Institut agronomique de l’État à Gembloux.
École supérieure de Sciences commerciales et économiques
- NA 00035
- Entidad colectiva
- 1934-1969
L’arrêté royal du 15 mai 1934 réorganise l’École spéciale de Commerce, créée et annexée à la Faculté de Droit par un arrêté royal du 11 octobre 1906, en École supérieure de Sciences commerciales et économiques. Elle est reste annexée à la Faculté de Droit.
École de Médecine vétérinaire de Cureghem
- NA 00027
- Entidad colectiva
- 1832-1969
Appellations successives :
École d’économie rurale et vétérinaire (1832-1836)
École de médecine vétérinaire et d'agriculture de l'État (1836-1860)
École de médecine vétérinaire de l'État (1860-1965)
Faculté de médecine vétérinaire de l'État (1965-1969)