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Jardin botanique

  • NA 00064
  • Corporate body
  • 1819-2001

Le 25/09/1816, le roi Guillaume Ier d’Orange décide la création d’un jardin botanique universitaire à Liège. En 1819, ce Jardin est installé dans l’ancien jardin particulier du Collège des Jésuites (actuelle place Cockerill). Dans les années 1820, l’aménagement de ce Jardin est confié à l’architecte Jean-Noël Chevron. Il est décidé, en 1836, de déplacer le Jardin botanique en raison de l’exiguïté des locaux de cours et de la réduction de sa superficie suite à l’édification de nouveaux bâtiments et d’un quai de halage le long de la Meuse. En 1838, la Ville de Liège achète 5 hectares de terrains dans le quartier du Bas-Laveu dans ce but. Les travaux d’aménagement, débutés en 1841, suivant le plan dressé en 1839 par l’architecte Julien-Étienne Remont, sont interrompus en 1843 en raison de problèmes financiers. Ils reprennent en 1881. L’inauguration du site a lieu en 1883. Le transfert du Jardin botanique au Sart Tilman se déroule entre 1968 et 1970. En 2001, le Jardin botanique est supprimé.

Source : de Selliers de Moranville, M. et Destinay, P., Histoire ancienne et récente du Jardin botanique de Liège, s.d. https://botaniqueliege.be/histoire/ (consulté en septembre 2024).

Faculté de Droit

  • NA 00031
  • Corporate body
  • 1817-1937

La faculté de Droit est créée, par le roi Guillaume Ier et l’Arrêté organique de l’enseignement supérieur dans les provinces méridionales du 25/10/1816, dans lequel elle est désignée par l’appellation de « faculté de jurisprudence ».

En 1937, elle change d’appellation et devient la faculté de Droit, d'Économie et de Sciences sociales.

Sa dénomination évolue avec le temps :
Faculté de Droit (1817-1937)
Faculté de Droit, d'Économie et de Sciences sociales (1937-1987)
Faculté de Droit, de Sciences sociales et de Criminologie (1987-…)

Source : Wautelet, P., « La Faculté de droit de l’Université de Liège. Notes historiques succinctes », dans Revue de la Faculté de droit de l’Université de Liège, n°1, 2017, p. 9-17.

Léon Fredericq

  • NA 00061
  • Person
  • 1851-1935

« Léon Fredericq nait à Gand en 1851. Son père, le Dr César Fredericq, était un médecin renommé et auteur d’un traité de Botanique. Sa mère, Mathilde Huet, était la sœur du philosophe français François Huet. Son frère aîné, Paul Fredericq, fût professeur d’Histoire à l’Université de Liège, et le Dr Simon Fredericq, le cadet, fût également un médecin distingué. C’est dans ce milieu familial riche de talents variés et instruit que grandit Léon Fredericq.

Attiré très jeune par l’observation de la nature, il se dirige tout naturellement vers l’étude des sciences naturelles qu’il étudie à l’Université de Gand de 1868 jusqu’à l’obtention de son doctorat, en 1871. La même année Richard Boddaert, docteur en sciences naturelles et en médecine à l’Université de Gand, engage Léon Fredericq comme préparateur des cours de physiologie humaine et d'anatomie comparée. Il entreprend de plus des études de médecine qu’il termine en 1875.

En 1876, il obtient une bourse de voyage qui lui permet de recevoir une éducation approfondie aux méthodes de la physiologie de maitres étrangers. C’est dans les laboratoires de la Station Biologique Roscoff – située au Nord de la France - qu’il découvre les nombreuses possibilités d’études qu’offre la faune marine. A son retour, il travaille sur la coagulation du sang, apportant une contribution importante à l’étude de ce phénomène. Il se fait remarquer par Théodore Swann, qui le désignera par lui pour lui succéder dans sa chaire.

En 1879, Il reprend la chaire de Physiologie à l’âge de 28 ans. Très vite intégré dans sa ville d’adoption et à l’Université de Liège, il rencontre et épouse en 1881 Bertha Spring, sœur de Walthère Spring, grand chimiste et également professeur à l’Université de Liège. En 1887, il fonde l’Institut de physiologie à Liège. De 1885 à 1888, Léon Fredericq collabore avec l’architecte Lambert Noppius à la construction de l’Institut de physiologie, place Delcour en Outremeuse.

Considéré comme un pionnier dans le domaine de la physiologie, discipline alors en plein développement, on lui doit de nombreuses découvertes, notamment en ce qui concerne la respiration, la pression et la circulation sanguine, ou encore l’invention de l’oxygénographe. En physiologie marine, il découvre, entre autres, l’hémocyanine et l’autotomie.
En 1904, il crée - avec Paul Héger, fondateur de l’Institut de physiologie de Bruxelles - les Archives internationales de Physiologie où seront publiés les travaux du maître et de ses élèves et qui sera un des premiers canaux de diffusion de la médecine expérimentale francophone.

Son professorat se termine en 1921 et c’est son fils Henri Fredericq qui lui succède dans sa chaire professorale et à la direction de l’Institut de physiologie.
Léon Fredericq était également un amoureux de la région des Haute Fagnes. En 1924 il obtient des fonds du patrimoine de l'Université de Liège afin de créer une station scientifique – connue aujourd’hui sous le nom de Station de Recherches Scientifiques des Hautes Fagnes - à la Baraque Michel. Il sera ainsi à l’origine de la première station de recherche du Mont-Rigi.

Léon Fredericq décède en septembre 1935. »

Source : https://www.uliege.be/cms/c_11072869/fr/biographie-de-leon-fredericq (Auteur : Florence Voss)

Henri Fredericq

  • NA 00062
  • Person
  • 1887 – 1980

« Né à Liège le 11 juin 1887, Henri Fredericq est un solide chaînon d’une tradition de compétence et de talent initiée par Theodor Schwann et son successeur Léon Fredericq, le père d’Henri, dans le domaine de la physiologie expérimentale.

Docteur en médecine en 1912, il est immédiatement promu assistant, et devient professeur à l’Université de Liège en 1921, après un intermède gantois, car il est chargé de cours à l’Université de Gand dès 1919. Pendant la Première Guerre mondiale, il fait partie des volontaires qui rejoignirent le front pour lutter contre l’envahisseur. Il accède à l’éméritat en 1956, après avoir laissé à la génération suivante un apport considérable à la connaissance scientifique. Ses recherches ont porté dans les domaines de l’élucidation des mécanismes de la transmission neuro-musculaire, de l’examen des fonctions myocardiques et de l’analyse des médiateurs des systèmes nerveux autonomes. En synthèse, il ouvert la voie à la chimie physiologique.

Il sera recteur de l’Université de Liège durant un mandat de trois ans, entre 1947 et 1950, époque de relance des activités universitaires liégeoises après la Deuxième Guerre mondiale, symbolisée par la reconstruction de l’espace du Val Benoît détruit par les bombardements. »

Source : https://www.uliege.be/cms/c_10573733/fr/henri-fredericq

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