Affichage de 65 résultats

Notice d'autorité

Jean-Pierre Massaut

  • NA 00054
  • Personne
  • 1933-2023

Jean-Pierre Massaut nait le 10/02/1933 à Liège et décède le 20/12/2023 à Vielsalm.

Après des études à l’Université de Liège, il obtient le grade de licencié en histoire en 1955 et celui de docteur dans la même discipline en 1966. Précédemment, il est diplômé de l’École pratique des Hautes-Études (Paris) en 1957. Sa carrière à l’Université de Liège débute en 1963 avec sa nomination en tant qu’assistant du Professeur Léon-Ernest Halkin. En 1980, il devient titulaire de la chaire d’Histoire moderne créée par l’arrêté royal du 16/01/1980. Il est en charge de plusieurs cours dont « Histoire de l’humanisme », « Introduction à l’histoire du christianisme », « Histoire moderne » ou « Institutions Temps modernes ».

José A. Sporck

  • NA 00078
  • Personne
  • 1922-1988

José Sporck nait le 15/11/1922 à Tilburg (Pays-Bas) et décède le 10/10/1988 à Liège.

Il suit des études secondaires à l’École Moyenne de Dolhain-Limbourg et à l’Athénée royal de Verviers avant de poursuivre entre 1940 et 1945 des études de géographie à l’Université de Liège. Il rejoint la résistance en s’engageant comme volontaire dans le 17e Bataillon des Fusiliers durant la 2nd Guerre mondiale. Il obtient en 1946 le grade de licencié en sciences géographiques et en 1953 celui de docteur dans le même domaine.

Joseph Halkin

  • NA 00085
  • Personne
  • 1870-1937

Joseph Halkin nait le 18/05/1870 à Liège et y décède le 05/04/1937.

Il effectue des études à l’Université de Liège en histoire et obtient le grade de Docteur en Philosophie et Lettres en 1894. Il poursuit sa formation dans les universités françaises et allemandes qui lui donnent le goût de la géographie et de l’ethnographie. Il est un pionnier de l’étude de la géographie à l’Université de Liège. En 1900, il crée un séminaire de géographie et contribue à la création du grade de docteur en géographie. À partir de 1935, Omer Tulippe supplée plusieurs de ses cours pour des raisons de santé.

Source : Tulippe, O., Halkin, Jacques-Joseph-Marie, dans Biographie nationale. Supplément, t. 4, 1964, p. 271-275.

Léon Fredericq

  • NA 00061
  • Personne
  • 1851-1935

Léon Fredericq nait le 24/08/1851 à Gand et décède le 02/09/1935 à Liège.

Après des études à l’Université de Gand, il obtient le grade de Docteur en sciences naturelles en 1871 puis celui de Docteur en médecine en 1875. À partir de 1871, il occupe le poste de Préparateur de Physiologie et d’Anatomie comparée au service du Professeur Richard Boddaert à l’Université de Gand. Sa carrière à l’Université débute en 1879 comme Professeur extraordinaire. Il est nommé Professeur ordinaire en 1882 et devient le titulaire de la chaire de « Physiologie ». Il est admis à l’éméritat en 1921. C’est son fils, Henri Fredericq qui devient titulaire de sa chaire.

Ses recherches dans le domaine de la physiologie, dont il est un pionnier, portent, notamment, sur la respiration, la pression et la circulation sanguine.

En 1824, il participe à la création de la Station scientifique de Recherches Scientifiques des Hautes Fagnes – Mont Rigi.

Source : https://www.uliege.be/cms/c_11072869/fr/biographie-de-leon-fredericq (Auteur : Florence Voss)

Léon Halkin

  • NA 00086
  • Personne
  • 1872-1955

Léon Halkin nait le 28/12/1872 à Liège et décède à Esneux le 03/09/1955.

Après des études à l’Athénée royal de Liège, il poursuit sa formation à l’Université de Liège et obtient le grade de Docteur en Philosophie et Lettres en 1894. Il donne cours dans l’enseignement inférieur avant d’enseigner à l’Université de Liège dès 1900. Il dispense alors les cours de philologie latine, histoire et institutions grecques et romaines, épigraphie latine, archéologie romaine, histoire de la pédagogie et de méthodologie des langues anciennes.

Source : Poucet, J., Halkin, Léon, dans Nouvelle Biographie nationale, t. 7, 2003, p. 181-182.

Léon-Ernest Halkin

  • NA 00084
  • Personne
  • 1906-1998

Léon-Ernest Halkin nait le 11/05/1906 à Liège et y décède le 29/12/1998.

Après des études au Collège Saint-Servais, il poursuit ses études à l’Université de Liège dès 1923 et obtient le grade de Docteur en philosophie et lettres en 1927 et celui d’agrégé de l’enseignement supérieur en histoire en 1936.

En 1937, l’Université lui confie un cours nouvellement créé : histoire de la Principauté de Liège. À partir de 1938, il est chargé de donner les cours de notions de critique historique, d’institutions des Temps modernes et d’exercices et de critique historique appliqués à l’histoire moderne. À partir de 1943, il donne le cours facultatif d’encyclopédie de l’histoire, puis, dès 1963, celui d’histoire de l’humanisme et enfin à partir de 1969 celui d’histoire du christianisme. La publication de son cours de « Notions de critique historique » en 1951 connaît un grand succès.

Après avoir rejoint la Résistance en septembre 1940, la Gestapo l’arrête le 17/11/1943 et le fait incarcérer au camp de Breendonk, à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles ensuite, au camp de concentration de Dora et enfin à celui d’extermination de Nordhausen. Il est finalement libéré en 1945.

Soucieux de la question wallonne bien avant son incarcération par le Régime nazi, il poursuit son engagement en présidant dès 1945 l’Association pour le progrès intellectuel et artistique de la Wallonie. Il crée en 1950 le Comité belge d’histoire ecclésiastique qu’il préside jusqu'en 1968. Spécialiste d’Érasme, il co-dirige de 1965 à 1970 le Centre interuniversitaire d’histoire de l’humanisme et crée, en 1969, à l’Université de Liège, l’Institut d’histoire de la Renaissance et de la Réforme. Il préside, également, la Commission internationale d’histoire ecclésiastique de 1973 à 1980.

Sources :

Delforge, P. « Halkin, Léon-E », dans Encyclopédie du mouvement wallon, t. 2, 2000.
Genin, V., « Halkin, Léon-Ernest », dans Nouvelle Biographie nationale, t. 14, 2018, p. 138-141.

Louis Clermont

  • NA 00111
  • Personne
  • 1902-[…]

Louis Clermont nait le 08/04/1902 à Aywaille. Il s’inscrit à l’Université de Liège en 1919 et obtient le grade d’ingénieur civil des Mines en 1927.

Marcel De Corte

  • NA 00040
  • Personne
  • 1905-1994

Marcel De Corte nait le 20/04/1905 à Genappe et décède le 19/06/1994 à Tilff.

Après des études à l’Athénée de Nivelles, Marcel De Corte suit des cours à l’Université Libre de Bruxelles entre 1923 et 1928 et obtient le garde de docteur en Philologie classique en 1928. Entre 1928 et 1930, il enseigne le latin et le grec à l’Athénée Royal d’Hannut. Sa carrière à l’Université de Liège débute en 1932 avec sa nomination comme assistant du Professeur Edgard Janssens. En 1935, il devient chargé de cours puis professeur ordinaire en 1940. Il donne plusieurs cours dont : « Histoire de la philosophie de l’Antiquité », « Histoire de la philosophie du Moyen-Âge » ou encore « Morale et droit naturel ». Il est admis à l’éméritat en 1975.

À la suite de la lecture des textes de Charles Maurras, dans les colonnes du journal l’Action française, dès l’âge de 14 ans, Marcel De Corte se définit comme « maurassien ». Cette idéologie politique, théorisée par Charles Maurras au début du 20e s, est, notamment, caractérisée par le nationalisme, le royalisme et l’antisémitisme.

Sources :
Colignon, A., « De Corte, Marcel », in Nouvelle biographie nationale, v. 7, 2003, p. 86-92.
Balace, F., « Les maurassiens belges après 1945 », in Charles Maurras et l’étranger. L’étranger et Charles Maurras, Berne, 2009, p. 67-96.

Maurice Ansiaux

  • NA 00083
  • Personne
  • 1869 -1943

Maurice Ansiaux nait le 10/05/1869 à Liège et décède le 01/05/1943 à Bruxelles.

Il suit des études à la faculté de Droit de l’Université de Liège entre 1886 et 1896. Il y obtient le grade de docteur en droit en 1891 et celui de docteur spécial en économie politique en 1896.
Sa nomination de Professeur ordinaire en faculté de Droit lui fut refusée par le ministre de l’Instruction publique en désaccord avec ses convictions politiques. Sa carrière universitaire débute, alors, à l’Université libre de Bruxelles en 1898 en enseignant à l’École des Sciences politiques et sociales. Il est admis à l’éméritat en 1939.

Sources :
Ohlepner, B., « Ansiaux (Maurice) », dans Biographie nationale, t. 29 : Supplément tome I, 1956, p. 113-122.
Dechesne, L., « Notice sur Maurice Ansiaux », dans Annuaire de l’Académie royale de Belgique, 1951, p. 213-223.

Résultats 41 à 50 sur 65