« Né à Liège le 11 juin 1887, Henri Fredericq est un solide chaînon d’une tradition de compétence et de talent initiée par Theodor Schwann et son successeur Léon Fredericq, le père d’Henri, dans le domaine de la physiologie expérimentale.
Docteur en médecine en 1912, il est immédiatement promu assistant, et devient professeur à l’Université de Liège en 1921, après un intermède gantois, car il est chargé de cours à l’Université de Gand dès 1919. Pendant la Première Guerre mondiale, il fait partie des volontaires qui rejoignirent le front pour lutter contre l’envahisseur. Il accède à l’éméritat en 1956, après avoir laissé à la génération suivante un apport considérable à la connaissance scientifique. Ses recherches ont porté dans les domaines de l’élucidation des mécanismes de la transmission neuro-musculaire, de l’examen des fonctions myocardiques et de l’analyse des médiateurs des systèmes nerveux autonomes. En synthèse, il ouvert la voie à la chimie physiologique.
Il sera recteur de l’Université de Liège durant un mandat de trois ans, entre 1947 et 1950, époque de relance des activités universitaires liégeoises après la Deuxième Guerre mondiale, symbolisée par la reconstruction de l’espace du Val Benoît détruit par les bombardements. »
Source : https://www.uliege.be/cms/c_10573733/fr/henri-fredericq