Fondation de l'Université de Liège pour les Recherches Scientifiques en Afrique Centrale (FULREAC)
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- 23/07/1956-1977
Fondation de l'Université de Liège pour les Recherches Scientifiques en Afrique Centrale (FULREAC)
« Après l’obtention du titre de licencié en histoire de l’art et archéologie à l’Université de Liège en 1954, Pierre Colman débute sa carrière, d’abord, à l’Institut royal du Patrimoine artistique à Bruxelles, avant de rejoindre l’Université de Liège à partir de 1960. Il y défend, en 1962, une thèse portant sur « L’orfèvrerie religieuse liégeoise » et reçoit le titre de docteur en histoire de l’art. « Il y devint professeur associé en 1974, puis professeur ordinaire en 1976. Titulaire de la chaire d’Histoire de l’Art des Temps modernes, il y adjoignit la Technologie des arts plastiques, c’est-à-dire l’étude des modalités pratiques et concrètes de la création artistique. ». Il est admis à l’éméritat en 1996. »
Source : Dominique ALLART, Décès du professeur Pierre Colman, décembre 2023, https://www.transitions.uliege.be/cms/c_11487031/fr/deces-du-professeur-pierre-colman (consulté le 16/08/2024).
« Né à Liège le 11 juin 1887, Henri Fredericq est un solide chaînon d’une tradition de compétence et de talent initiée par Theodor Schwann et son successeur Léon Fredericq, le père d’Henri, dans le domaine de la physiologie expérimentale.
Docteur en médecine en 1912, il est immédiatement promu assistant, et devient professeur à l’Université de Liège en 1921, après un intermède gantois, car il est chargé de cours à l’Université de Gand dès 1919. Pendant la Première Guerre mondiale, il fait partie des volontaires qui rejoignirent le front pour lutter contre l’envahisseur. Il accède à l’éméritat en 1956, après avoir laissé à la génération suivante un apport considérable à la connaissance scientifique. Ses recherches ont porté dans les domaines de l’élucidation des mécanismes de la transmission neuro-musculaire, de l’examen des fonctions myocardiques et de l’analyse des médiateurs des systèmes nerveux autonomes. En synthèse, il ouvert la voie à la chimie physiologique.
Il sera recteur de l’Université de Liège durant un mandat de trois ans, entre 1947 et 1950, époque de relance des activités universitaires liégeoises après la Deuxième Guerre mondiale, symbolisée par la reconstruction de l’espace du Val Benoît détruit par les bombardements. »
Source : https://www.uliege.be/cms/c_10573733/fr/henri-fredericq
École supérieure de Sciences commerciales et économiques
L’arrêté royal du 15 mai 1934 réorganise l’École spéciale de Commerce, créée et annexée à la Faculté de Droit par un arrêté royal du 11 octobre 1906, en École supérieure de Sciences commerciales et économiques. Elle est reste annexée à la Faculté de Droit.
Appellations successives :
Faculté de Droit (1817-1937)
Faculté de Droit, d'Économie et de Sciences sociales (1937-1987)
Faculté de Droit, de Sciences sociales et de Criminologie (1987-...)
École de Médecine vétérinaire de Cureghem
Appellations successives :
École d’économie rurale et vétérinaire (1832-1836)
École de médecine vétérinaire et d'agriculture de l'État (1836-1860)
École de médecine vétérinaire de l'État (1860-1965)
Faculté de médecine vétérinaire de l'État (1965-1969)
Directeurs de l'École de médecine vétérinaire et d’agriculture de l’État :
1836-1850 : Augustin Decamp
1850-1854 : Pierre Verheyen
1854-1860 : Alphonse Didot
Directeurs de l'École de médecine vétérinaire de l’État :
1860-1863 : Alphonse Didot
1863-1864 : Pierre Verheyen
1864-1867 : Louis Delwart
1867-1883 : Auguste Thiernesse
1883-1890 : Jean Wahenkel
1890-1908 : Alphonse Degive
1908-1919 : Jean Dupuis
1919-1924 : Gustave Gratia
Recteurs de l'École de médecine vétérinaire de l’État :
1924-1925 : Gustave Gratia
1925-1928 : Géry Hébrant
1928-1937 : Pierre Rubay
1937-1949 : Charles Van Goidsenhoven
1949-1952 : Louis Goffinet
1952-1955 : Paul Terache
1955-1965 : Albert Lousse
Recteur de la Faculté de médecine vétérinaire de l’État :
1965-1969 : Albert Lousse
« Léon Fredericq nait à Gand en 1851. Son père, le Dr César Fredericq, était un médecin renommé et auteur d’un traité de Botanique. Sa mère, Mathilde Huet, était la sœur du philosophe français François Huet. Son frère aîné, Paul Fredericq, fût professeur d’Histoire à l’Université de Liège, et le Dr Simon Fredericq, le cadet, fût également un médecin distingué. C’est dans ce milieu familial riche de talents variés et instruit que grandit Léon Fredericq.
Attiré très jeune par l’observation de la nature, il se dirige tout naturellement vers l’étude des sciences naturelles qu’il étudie à l’Université de Gand de 1868 jusqu’à l’obtention de son doctorat, en 1871. La même année Richard Boddaert, docteur en sciences naturelles et en médecine à l’Université de Gand, engage Léon Fredericq comme préparateur des cours de physiologie humaine et d'anatomie comparée. Il entreprend de plus des études de médecine qu’il termine en 1875.
En 1876, il obtient une bourse de voyage qui lui permet de recevoir une éducation approfondie aux méthodes de la physiologie de maitres étrangers. C’est dans les laboratoires de la Station Biologique Roscoff – située au Nord de la France - qu’il découvre les nombreuses possibilités d’études qu’offre la faune marine. A son retour, il travaille sur la coagulation du sang, apportant une contribution importante à l’étude de ce phénomène. Il se fait remarquer par Théodore Swann, qui le désignera par lui pour lui succéder dans sa chaire.
En 1879, Il reprend la chaire de Physiologie à l’âge de 28 ans. Très vite intégré dans sa ville d’adoption et à l’Université de Liège, il rencontre et épouse en 1881 Bertha Spring, sœur de Walthère Spring, grand chimiste et également professeur à l’Université de Liège. En 1887, il fonde l’Institut de physiologie à Liège. De 1885 à 1888, Léon Fredericq collabore avec l’architecte Lambert Noppius à la construction de l’Institut de physiologie, place Delcour en Outremeuse.
Considéré comme un pionnier dans le domaine de la physiologie, discipline alors en plein développement, on lui doit de nombreuses découvertes, notamment en ce qui concerne la respiration, la pression et la circulation sanguine, ou encore l’invention de l’oxygénographe. En physiologie marine, il découvre, entre autres, l’hémocyanine et l’autotomie.
En 1904, il crée - avec Paul Héger, fondateur de l’Institut de physiologie de Bruxelles - les Archives internationales de Physiologie où seront publiés les travaux du maître et de ses élèves et qui sera un des premiers canaux de diffusion de la médecine expérimentale francophone.
Son professorat se termine en 1921 et c’est son fils Henri Fredericq qui lui succède dans sa chaire professorale et à la direction de l’Institut de physiologie.
Léon Fredericq était également un amoureux de la région des Haute Fagnes. En 1924 il obtient des fonds du patrimoine de l'Université de Liège afin de créer une station scientifique – connue aujourd’hui sous le nom de Station de Recherches Scientifiques des Hautes Fagnes - à la Baraque Michel. Il sera ainsi à l’origine de la première station de recherche du Mont-Rigi.
Léon Fredericq décède en septembre 1935. »
Source : https://www.uliege.be/cms/c_11072869/fr/biographie-de-leon-fredericq (Auteur : Florence Voss)
Le 25/09/1816, le roi Guillaume Ier d’Orange décide la création d’un jardin botanique universitaire à Liège. En 1819, ce Jardin est installé dans l’ancien jardin particulier du Collège des Jésuites (actuelle place Cockerill). Dans les années 1820, l’aménagement de ce Jardin est confié à l’architecte Jean-Noël Chevron. Il est décidé, en 1836, de déplacer le Jardin botanique en raison de l’exiguïté des locaux de cours et de la réduction de sa superficie suite à l’édification de nouveaux bâtiments et d’un quai de halage le long de la Meuse. En 1838, la Ville de Liège achète 5 hectares de terrains dans le quartier du Bas-Laveu dans ce but. Les travaux d’aménagement, débutés en 1841, suivant le plan dressé en 1839 par l’architecte Julien-Étienne Remont, sont interrompus en 1843 en raison de problèmes financiers. Ils reprennent en 1881. L’inauguration du site a lieu en 1883. Le transfert du Jardin botanique au Sart Tilman se déroule entre 1968 et 1970. En 2001, le Jardin botanique est supprimé.
Source : de Selliers de Moranville, M. et Destinay, P., Histoire ancienne et récente du Jardin botanique de Liège, s.d. https://botaniqueliege.be/histoire/ (consulté en septembre 2024).